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Bonjour à tous
Le 21ème siècle est l’ère de la mondialisation ! Les facilités de transport et leur prix abordables mettent le monde à portée de main. Les humains, denrées alimentaires et autres matière premières voyagent comme jamais et ne connaissent plus de frontières. Et avec eux il y a parfois aussi quelques passagers clandestins qui font que de plus en plus les cultures d’ici sont envahies par des ravageurs venus d’ailleurs, ravageurs contre lesquels les plantes, l’écosystème qui les entoure et les humains qui les gèrent ne sont pas toujours préparés.
Ainsi des mouches mexicaines ou orientales, charançons américains, scarabées japonais ne sont que quelques noms évocateurs d’insectes qui tendent à coloniser de nouveaux horizons cultivés.
Sous nos tunnels, c’est la mineuse de la tomate, apparue en Suisse dès 2009 qui nous a donnée du fil à retordre cette année.
Chez les producteurs de betteraves, peut-on lire dans les journaux, c’est un charançon qui menace les récoltes. Présent depuis à peine quelques années, l’allongement de la période sans gel lui est favorable et lui permet de se reproduire. Il est résistant aux insecticides usuels ce qui inquiète sérieusement les producteurs et sucreries qui réclament des moyens de lutte plus efficaces (comprenez par là des insecticides aujourd’hui interdits en raison de la toxicité pour l’environnement, les insectes utiles, les oiseaux ou l’homme).
Mais à quoi ressemblera le monde de demain ? quand il n’y aura plus d’énergies fossiles et plus de sucre ? qu’on courre droit à notre perte est un chose, mais tout de même pas à pied et sans chocolat !
Blague mise à part..
…
(là il faudrait trouver quelque chose d’intelligent à dire… mais je sèche)
Puisons donc parmi les autres blagues :
Notre projet de haies diversifiés entre les cultures (qui offrent p.ex un refuge aux oiseux qui, eux, préfèrent le charançon aux betteraves) ne rentre pas dans le concept d’agroforesterie tel que vu par le service de l’agriculture : la nouvelle définition de l’agroforesterie c’est à des lignes d’arbres bien espacés entre des champs de cultures rectilignes. Ca fait tout de même plus propre, non ?
Mais d’autres aussi ont le sens de l’humour : cela fait plus d’une année que nous avons recouvert deux toits de panneaux solaires et avons le feu vert de la Romande Energie pour les raccorder au réseau (mais il faut un électricien agrée pour le faire). Bien que nous ayons tout le matériel nécessaire aucun électricien ne veut le faire .. car ils ne branchent que les installations posées par eux-même ou leurs entreprises partenaires.
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Plus concrètement : nos betteraves (qui ne sont pas sucrières) ne semblent pas constituer de met de choix pour les charançons.. elles se développent bien et les premières se retrouvent dans certains paniers des cette semaine, sous forme de «bottes». En principe, si les fanes sont fournies avec les légumes (radis, colraves, fenouil, betteraves, raves… ) c’est qu’elles se prêtent bien à la consommation. Celles de betteraves sont un excellent légume feuille de type «épinard» (si les feuilles ont quelques petites taches ou trous, le plus simple c’est de les ignorer, ils ne nuiront en rien à l’expérience gustative)
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