| |
Bonjour à tous
La météo mitigée du moment freine quelque peu l’enthousiasme maraîcher , mais notre petit local de démarrage de plantons a repris du service et commence à se peupler de jeunes pousses de tomates, aubergines, poivrons encore bien frêles... mais : petit planton deviendra grand (du moins si aucune souris n’arrive à se faufiler dans le local, qu’il n’y ait pas de maladie ou autre pépin).
Après avoir testé l’année dernière diverses variété de tomates naines (plants nains, pas nécessairement les fruits), nous avons envie de continuer les essais en nous demandant s’il ne serait pas intéressant d’avoir d’avantage de plants plus petits qui nécessitent beaucoup moins de tuteurage et aucune taille, des activités vraiment chronophages à une période de l’année qui est déjà très chargée.
Des plants nains produiront certes moins de tomates par plant, mais du fait de leur petite taille, on pourra les planter plus serrés. De petits plants nécessitent aussi moins de place pour la production de plantons (avantage évidemment contrebalancé par le fait qu’il en faudra plus). Les plants nains devaient pouvoir être plantés plus tôt en utilisant un mini-tunnel sous un tunnel en plastique avec l’espoir de pouvoir avancer la production de plusieurs semaines par rapport aux habitudes et ceci sans chauffage de tunnel (en principe interdit en bio. En principe signifie qu’il y a suffisamment d’exceptions pour pouvoir assez facilement contourner la règle si on le souhaite…). Rdv pour les résultats en automne.
Avant cela, il y a toute une saison qui se met gentiment en place. Une des préoccupations de (presque) chaque début d’année et de reconstituer une équipe, idéalement pour du plus long terme. Nous espérons toujours trouver des personnes (plus jeunes que nous) qui ont déjà une vraie expérience en maraichage bio (profil sii rare) et désireraient s’engager sur du long terme avec une vision de partenariat. (ceux qui aimeraient découvrir le métier mais n’ont pas encore d’expérience sont bienvenus pour quelques journées découverte en échange de leur aide)
Le maraîchage bio reste un métier qui séduit par l’idée mais dont la réalité est hélas difficile et s’apparente trop souvent à un combat. Combat contre les éléments (météo 2024 p.ex), contre la politique agricole et les services qui y sont affiliés dont l’objectif semble être de faire disparaître les petits domaines agricoles, combat contre la société de consommation qui place le pouvoir d’achat avant certains principes moraux de partage des richesses et ressources, etc.
Si par hasard vous connaissez des intéressés, n’hésitez pas à faire passer le mot.
Mais pour l’heure, voici le contenu que vous devriez trouver dans votre prochain panier
|
|