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Bonjour à tous
Avec le retour de nuits plus fraiches et d'une météo globalement plus humide, divers légumes ont tendance à s’abîmer un peu, en particulier les tomates. Mais nous sommes de fervents adeptes du principe de Lavoisier: ici, rien ne se perd, tout se transforme. Alors lorsque la pile de caisses "conso perso" (=deuxième choix) dépasse notre capacité d'autoconsommation (et en ce moment, elle la dépasse trèes largement) on prépare des sauces tomates, ratatouille, salsa verde & co
Qu'est-ce qu'on attend la première tomate de la saison ! Elle est jalousement et impatiemment surveillée de près (gare au voleur !). La production commence au compte-goutte: il n'y en a jamais autant que ce qu'on aimerait, les salades de tomates sont partagées équitablement.
Peu importe qu'on ait planté tôt dans la saison, avant le mois d’août on a toujours la fâcheuse impression que les plants ne sont pas très productifs.
Néanmoins, petit à petit, la soif de tomates se calme.. et tout à coup il faut demander "y a pas qq'un qui veut finir la salade de tomates ? "
...et c'est à ce moment que les plants se mettent en route sérieusement, produisant tant et plus. Suivre avec la transformation devient alors un vrai challenge (que nous relevons chaque année). Dès que la dernière tomate de la pile "pour sauce" atterrit avec un certain soulagement dans la casserole, Jerôme nous informe en général qu'il a trié les tomates et fait une pile "pour transfo". Et c'est reparti pour un tour...
A table , l'enthousiasme est clairement retombé: "ah. ..encore de la salade de tomates.."
On a beau être de fervents tomatophiles, arrive le moment où l'on souhaite secrètement que la production se calme...jusqu'au jour où ce désir semble entendu. Deux semaines plus tard la salade de tomates commence à manquer (et cela jusqu'en juin de l'année suivante. C'est long).
Mais heureusement qu'il y a des conserves de soleil en bocaux saveur tomate pour égayer les plats de pâtes durant tout un hiver.
Enfin, nous n'en sommes pas là.
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