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Newsletter du 2023-01-26

 
  Bonjour à tous

Après cette semaine glaciale, les légumes peinent à reprendre de la vigueur et, une fois de plus, les récoltes des légumes feuilles n’ont pu se faire que in extremis, resp. se termineront demain en jonglant un peu avec le remplissage des cabas.

Mis à part cela, l’arrivé de l’hiver avec des températures négatives qui provoquent le gel du sol est en réalité une bonne chose. Quand on dit que les sols gèlent, ce n’est pas tout à fait vrai : seul l’eau contenue dans le sol gèle et ce faisant augmente de volume. Les cristaux de glace écartent les particules d’argile et de limons parfois compactées. Au dégel, ces espaces persisteront, rendant le sol plus drainant et léger. L’air, l’eau et des éléments organiques s’y infiltreront plus facilement. Ce phénomène permet une certaine régénération des sols, en particulier des sols pauvres en matière organique, parfois maltraités par de mauvaises pratiques culturales ou des pluies battantes. Les hivers devenant moins froids, ce phénomène (inexistant dans les pays chauds) devient moins systématique.

L’autre bon côté du gel est qu’il détruit aussi une partie des œufs et larves d’insectes ou gastéropodes potentiellement sources de problèmes. Evidemment il peut affecter de la même manière ceux que nous considérons comme utiles. Enfin quelques milliers de coccinelles sont bien à l’abri dans l’isolation de notre maison où elle se réfugient en masse en automne...

Puisque tout travail en extérieur était quasi impossible, Jérôme en en a profité pour semer les tomates, aubergines et poivrons. Ils vont à présent passer quelques semaines bien au chaud dans un petit local bien isolé. D’ici un bon mois nous pourrons installer ce qu’on appelle «une couche chaude» dans notre tunnel à plantons. Il s’agit tout simplement d’un lit de 30 cm de fumier frais qu’on arrose. Les processus de décomposition (compostage) généreront alors suffisamment de chaleur pour chauffer un petit tunnel durant 3-4 semaines.

Donc si au niveau microscopique le sol est en plein changement, au niveau macroscopique, il ne se passe pas grand-chose de nouveau dans les champs…