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Newsletter du 2023-04-20

 
  Bonjour à tous

La semaine dernière, nous avons parlé de charrue et, sans trop entrer dans les détails, du pourquoi, cet outil est de plus en plus décrié (pour ceux qui n’ont pas eu le mail : https://www.clos-du-moulin.ch/affiche_mail.php?mail_news_id=225).
Même si on l’utilise moins qu’avant, il reste un principe immuable connu de tout agriculteur : il ne faut pas la mettre avant les bœufs (ni devant le tracteur). Pas besoin de thèses à ce sujet, la logique semble claire…
Quoique … cela ne semble pas l’être pour une certaine strate de banquiers qui ont développé et promu ce qui s’appelle des produits financiers. Cartes de crédit, leasings, prêts à la consommation, hypothèques et autres subterfuges semblent trouver un terrain fertile dans notre société. Ajoutez y un engrais de type marketing, et voilà qu’il semble normal de devenir captifs d’un système basé sur le principe de dépenser de l’argent qu’on n’a pas encore gagné pour acheter des choses dont on a pas besoin pour impressionner des gens qu’on n’aime pas… et pour rester sur le parallèle agricole, cela s’appelle la croissance.

A l’autre bout les adeptes de la décroissance essaient de se faire entendre, mais leur voix peine à porter. Et pourtant, un changement de paradigme permet de ne pas avoir à gagner l’argent qu’il n’y a pas besoin de dépenser si on se recentre sur l’essentiel… le temps qu’on n’a pas passé à courir après l’argent permet de passer du temps avec les gens qu’on apprécie et qu’on a pas besoin d’impressionner.

Alors, croissance ou décroissance ?
En tout cas aux croissants, je dis oui ! Surtout le dimanche matin avec un bon café (pas du tout local). Mais si on entame le croissant par les deux bouts pour rester perpétuellement dans la croissance, le croissant finit par être consommé sans qu’on s’en rende compte.

Peut-être que les patrons du Crédit Suisse auraient dû tenir compte un peu plus de ce savoir ancestral ? et peut-être devrions nous tirer les enseignements de l’histoire du père noël, du lapin de pâques ou encore de la petite souris et remettre en question le mythe de la croissance infinie dans un monde fini.
Il ne reste qu’a espérer que, tout comme pour la charrue, nous finissions par nous apercevoir que ce qui peut sembler bénéfique ne l’est parfois pas toujours autant que ce qu’on aurait aimé croire….

Quoi qu’il en soit, les produits financier peinent à croître sur nos terres, mais les légumes, eux s’y épanouissent  et se gorgent du parfum enivrant du printemps… on vous en livre une dose demain.