Quoi de neuf ?

   > Journées champs ouverts
   > Vente de plantons
   > Jardin cooperatif
   > Cours plantes sauvages
   > Sondage
   > Newsletter
   > Offres d'emploi
 
 
Notre Panier de légumes
 
Légumes &co - Le shop
 
Commandez vos plantons
 
Légumes & recettes
 
Contact
 

 

 

Nos newsletter hebdomadaires


 

Newsletter du 2023-06-08

 
  Bonjour à tous

Les températures montent mais les vannes célestes restent fermées au dessus des champs. Si nous voulons produire des légumes, il n’y a guère de choix : il faut irriguer. Mais au vu du faible débit qui ne nous permet que 10 litres /minutes, ce n’est pas toujours facile de fixer les priorités :

1. Les nouvelles plantations sont un impératif ! Sans eau, les plantons ne pourront pas survivre. On peut procrastiner la plantation d’une à deux semaines en attendant la pluie, mais arrive le moment ou cela ne peut plus attendre. Durant 1-2 semaines après plantation, c’est notre priorité n° 1. En ce moment ce sont les céleris, choux de bruxelles, courges, diverses salades et herbes aromatiques...

2. Il faut aussi impérativement irriguer sous les tunnels. Ici,point de salut à attendre du ciel (et ceci est bien de notre faute). Voilà donc la priorité no» 2: soit les tomates, poivrons, aubergines, concombres. A voir leur développement en ce moment, ils nous le rendent bien !

3. Les semis directs qui n’ont pas commencé à lever peuvent en principe attendre. La nature étant bien faite, les graines sèches sont très résistantes et peuvent patienter plusieurs années en attendant que les conditions soient satisfaisantes pour tenter une germination. Mais pour notre part, nous sommes plus impatients. Ce qui ne germe pas à temps tend à rester sous-développé, et cela ne nous arrange pas vraiment.. donc un coup de pouce aqueux de notre part semble bienvenu sans être indispensable . En priorité n° 3, nous arrivons à arroser panais, maïs doux, haricots, melons…

4. Les plants déjà bien établis ne sont pas aussi résistantes à la sécheresse que les graines, mais grâce à un système racinaire bien développé, bon nombre d’entre elles sont capables de puiser l’eau là ou elle reste disponible (les courges ne devraient pas tarder à atteindre ce stade..). L’artichaut, les courges, la consoude p.ex descendent à plus d’un mètre de profondeur lorsque c’est nécessaire. Mais toutes les plantes n’en font pas autant et même si elles ne sont pas menacées en soi par la sécheresse momentanée, sans eau, les légumes resteront petits et chétifs.. et c’est pas ce qu’on aimerait mettre dans les paniers. Ainsi fenouils, courgettes, colraves devraient également bénéficier d’un supplément d’eau.. Hélas les légumes de ce 4ème rang des priorités ont tendance à céder leur tour aux autres plus souvent que de raison.

Ces dernières années, les statistiques nous confortent dans notre impression que les périodes sèches deviennent plus fréquentes et qu’on se dirige vers un système climatique à période sèche et saison des pluies.
Afin de disposer de plus d’eau, nous aimerions donc mettre en place un système captage de l’eau de pluie sur la parcelle lorsque tombe en surabondance afin de la stocker dans un bassin de rétention pour en disposer durant les mois elle vient à manquer.
En d’autres termes, on est reparti pour une incursion au pays de l’administration: avant de remplir un bassin de rétention c’est de la paperasse qu’il va falloir remplir pour justifier le besoin.

Heureusement que remplir des cabas de légumes est plus simple (quoique sans eau...ce ne le sera pas longtemps)