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Newsletter du 2023-11-09 | ||
| Bonjour à tous Entre deux averses, les récoltes pour le stockage hivernal continuent bon train. Les caisses se remplissent, s’empilent et forment des murs compacts dans la chambre froide. Alors qu’on ne savait plus où les ranger durant l’été, elles commencent à manquer. Tout au début de notre aventure maraîchère, nous avions racheté un petit stock de bonnes vielles caisses en bois. Mais très rapidement, nous avons constaté que nous ne pouvions pas vendre des légumes dans ces conteneurs. Les professionnels, eux, travaillent avec les G2 ou des IFCO, un petit extrait du vocabulaire de base que nous avons du acquérir afin de se comprendre. Comme il ne se passe pas grand-chose de passionnant dans les champs, attardons nous un peu sur ce qui sert à transporter le fruit de notre labeur. Les bonnes vieilles caissettes en bois étaient certes fait dans un matériau des plus durables, mais il faut reconnaître qu’elles ne supportent pas bien l’humidité et devenaient vite bancales, branlantes, perdant des lattes. Et si le fond lâchait au moment de la soulever, le vocabulaire pouvait vite déraper dans un registre peu distingué… Le plastique c’est fantastique ! Sont apparues les caisses de la famille des G. Les G1 sont de la même taille qu’une cagette à pommes, les G2 sont plus basses, G3 (devinez.. ) et puis on ne dit pas G4, mais 4G (qui est en passe de venir obsolète)... en version G7 il n'est plus question d'emballer des légumes (quoique). Vous avez surement déjà rencontré ces caisse d’un vert relativement foncé, rigides, robustes (on peut les lancer à travers champs, s’asseoir dessus...) , presque inusables, imputrescibles, empilables, d’un poids identique d’une caisse à l’autre (=1.5kg pour la hauteur la plus courante - facile à déduire quand on a oublié de faire la tare)… Aucun fond n’a jamais lâché en les soulevant. Elles furent donc adoptées à l’unanimité. Et si tout le monde travaille avec les mêmes conteneurs, cela a l’avantage qu’en livrant des caisses pleines, on peut directement les échanger contre des vides en retour. Mais comme dit plus haut, les caisses G2 sont rigides. Ainsi lorsque la marque IFCO a mis sur le marché des caisses pliables, de dimensions compatibles, étonnement solides et durables (pour le fait d’être pliables) si traitées avec un minimum de soin (il est déconseillé de les lancer à travers champs) .. et cela à un tarif plus bas que les G2, l’offre a séduit. Le fait de pouvoir plier les caisses constitue une économie de place de stockage importante lorsque les caisses sont vides, elles sont plus faciles à échanger et à transporter (mais c’est moins drôle : si je lance au stagiaire : ramène 10 IFCOs, il compte jusqu’à 10, prend la pile et l’amène.. 10 G2 font deux mètres de haut ce qui transforme la consigne en exercice d’équilibrisme ou test de QI (y a-t-il moyen de les imbriquer de manière à résoudre l’exercice plus élégamment?). Bref, si les G2 gardent encore des adeptes et restent dans le circuit, les caisses IFCO semblent clairement mener la course et ont été adoptées tant par les producteurs bio que les conventionnels (unanimité rare!). Ils s’échangent de la même manière en local, à échelle nationale ou internationale et chaque caisse est ainsi réutilisée un grand nombre de fois… il faut reconnaître que ces faits sont remarquables (Cela me fait un peu mal de l’admettre vu qu’il s’agit tout de même d’un pur produit pétrolier) . Si on demandait aux commerciaux de chez IFCO d’organiser le prochaine conférence pour le climat ? |
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